Dans les épisodes précédents… Alors qu’une cérémonie en hommage à Pola se prépare, Colette débarque à Nice bien déterminée à retrouver les traces de sa soeur. Elle fait la rencontre de son nouveau colocataire, un styliste volubile qui a également l’avantage d’être très proche de Modepop. Maryse fait front et honore la convocation de son lointain rival, le procureur Simon Pasquale. Elle lui tient tête alors qu’il la soupçonne d’être impliquée dans une vendetta de plus grande ampleur. Léon et Victoire se faufilent dans la foule des badauds venus assister à la cérémonie lorsqu’un coup de feu retentit et touche une personne parmi les invités.

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Une foule court en masse et hurle d’une même voix stridente. Dans ce amas humain, personne ne se distingue: les corps, les regards, les couleurs, les vêtements se fondent et se mélangent dans une danse macabre. Chacun tente d’échapper à son propre enfer, en se piétinant les uns les autres sans autre but que de se sauver d’un danger qui leur est pourtant inconnu. La scène se déroule aux abords d’une mer agitée, les vagues frappent les rochers et emportent dans leurs rouleaux des tiges de fleurs éparpillées. Des débris de vases jonchent la plage. Comme d’habitude, le son arrive après les images: celui d’un coup de fusil -en boucle- qui matraque le cerveau de Colette et la sort péniblement de son cauchemar, une fois de plus et de trop. Coco ouvre les yeux et peine à réaliser qu’elle se trouve dans le salon de son nouvel appartement niçois. Il est 18h30. Cela ne fait même pas dix heures qu’elle a posé ses valises sur la Côte d’Azur et ses visions se font de plus en plus précises et vraisemblables. Si elle est encore loin d’imaginer que la même scène est en train de se jouer simultanément près de Coco Beach, la jeune femme panique.

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